10 détails qui tuent sur des voitures américaines #2

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10 détails qui tuent sur des voitures américaines #2

On a des milliers de raisons d’aimer les voitures américaines. Toutes ont de nombreux attributs en commun qui font le bonheur de passionnés comme nous mais certains modèles vont encore plus loin dans la recherche de l’exclusif.

#1 Les « push button » pour les passages de vitesse
sur les Chrysler fifties

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Dans la série “Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué”, on retrouve aussi le sélecteur de vitesses à touche chez Chrysler dans les années 1950. Inédit même si bien moins intuitif que le classique levier sur la colonne de direction qui le remplacera à nouveau dès 1965.

Dans l’esprit « calculette », Pontiac a aussi pondu cette horreur dans les années 1980 mais on tentera de l’oublier…

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#2 Le système de fermeture anti pincement du coffre chez GM

Plus connu chez nous sur les Buick Park Avenue, ce dispositif – censé éviter l’écrasement des doigts – intègre un moteur qui bloque puis ferme la malle de coffre sur les derniers centimètres. Il est disponible sur les hauts de gamme GM depuis la fin des années 1950! Trop brusqué, il peut s’user rapidement mais peut être retiré aisément pour obtenir une fermeture classique.

#3 La protection transparente de phare
des Dodge Magnum & St Regis

En 1979, Dodge semble vouloir transformer sa Magnum en véhicule anti-émeute en l’équipant de protection de phares rétractables, s’il vous plait. Il sera bien plus utile un an après sur les St Regis dont la plupart seront utilisées pour des flottes de police. En vérité, l’attrait est surtout esthétique. C’est une parade à la vieille habitude qu’ont les constructeurs américains d’intégrer des blocs de phare de taille standard, les remplacements par des « sealed beam » (ensemble bloc phare + ampoule) devenant monnaie courante.

#4 Le klaxon « Beep Beep » des Plymouth Road Runner

Face au succès du cartoon Bip bip et le coyote (Road Runner and Wile E. Coyote, en VO) dès les années 1950 et la forte association du Géocoucou (Bip bip) à la gomme brûlée sur le bitume, Plymouth choisit le nom Road Runner (géocoucou en anglais) pour son nouveau muscle car. Clin d’oeil supplémentaire: le klaxon reproduit le “Beep beep” prononcé continuellement par le dragster sur pattes.

#5 Le GuideMatic GM

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En 1953, GM propose en option – sur ces modèles les plus prestigieux – un système d’allumage automatique des phares (selon la luminosité ambiante) appelé l’Autronic Eye. En 1958, le groupe va encore plus loin avec le GuideMatic qui permet le basculement automatique des feux de route à feux de croisement au passage d’un véhicule circulant dans l’autre sens!

#6 L’antenne dans le pare-brise chez Pontiac

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La Pontiac Grand Prix 1969 est la première auto avec antenne intégrée au parebrise.

L’antenne est un élément plutôt disgracieux qui casse la fluidité de la ligne du véhicule. Pontiac trouve la solution dès la fin des années 1960 en intégrant directement l’antenne dans le parebrise. Seul défaut: les parebrises cassés seront souvent remplacés par des parebrises classiques, ce qui nécessitera l’installation d’une antenne classique.

#7 Le toit panoramique des wagons Vista Cruiser

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La route des vacances de nuit, à moitié endormi dans la voiture familiale, est un des souvenirs automobiles les plus marquants pour beaucoup. Imaginez donc celui d’un gamin trimballé sur la banquette arrière d’une Vista Cruiser, des étoiles plein les yeux grâce aux parties vitrées dispersées sur la moitié arrière du toit.

#8 Le boat tail de la Riviera 1971

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Quel plus beau symbole de réussite que l’achat d’un yacht? A défaut de pouvoir s’en offrir un, l’acheteur d’une Buick Riviera Boat tail (1971 à 1973) en héritera quelques attributs dont le fameux arrière train très caractéristique (et le moteur de bateau, un V8 455ci…).

Cadillac présentera son modèle concurrent dans la foulée, au Salon de Detroit 1972

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#9 Les faux airs de diligence de la Seville 1980-1985

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La très conservatrice marque Cadillac puise son inspiration dans les années 1930 pour le dessin de la partie arrière – taillée à la serpe – de sa nouvelle Seville, berline à succès de la gamme. Le coffre se démarque ainsi du reste de la carrosserie telle une valise harnachée sur un prestigieux carrosse (un design qui a encore beaucoup inspiré jusqu’aux années 1940).

Cadillac replonge alors dans l’enfance de sa très vieillissante clientèle…

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#10 L’avance technologique de l’Oldsmobile Toronado

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Les américains ne sont pas les champions de la traction. En 1966, ils sortiront pourtant le véhicule à traction de série le plus puissant au monde (à ce jour, encore) avec son V8 425ci (6,9 litres) de 385 chevaux. Cadillac en sortira une déclinaison un an plus tard sous le nom d’Eldorado.

BONUS

#11 Le niveau de personnalisation dément
de la Ford Mustang 1964

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« Tout client pourra avoir sa voiture de la couleur qu’il voudra, pourvu qu’il la veuille noire ». Cette phrase culte d’Henry Ford – au démarrage de la production de la Ford T – montrera bien le profond changement induit par le lancement de la Mustang. Le nombre de configurations possibles (combinaisons de couleurs, équipements…) est si important que chaque client peut créer une Mustang quasi unique. Du sur mesure accessible au plus grand nombre.

Envie de voir d’autres détails qui tuent? (Re)découvre le chapitre 1!

4 Commentaires

  • Lincolman
    2 juin 2015

    Bonjour,

    Je reviens sur ce que vous dîtes au sujet les malles de coffre qui se refermaient électriquement sur les derniers centimètres. Cela existe depuis la fin des années 50 sur les US cars. J’ai un ami qui possède une Cadillac Fleetwood ’59 qui possède déjà ce système… Quant à la France c’est bien plus tardivement mais j’ai possédé une R25 V6 de 1985 ou 86 dont le hayon arrière se fermait de cette façon… 😉

  • mccloud
    27 août 2016

    Je vous trouve un peu dur à l’égard de la Séville ’80 et de sa malle anglaise qui lui confère une silhouette à mon goût fort élégante et équilibrée. Il faut se replacer dans le contexte de l’époque. En 1974, la mode se partage entre néo-classicisme pour les voitures de luxe, et lignes épurées (la fameuse sheer look chez GM) pour les modèles plus courants. La première Seville, sortie en 1974, s’inspirait des lignes de la Rolls-Royce Silver Shadow, symbole de la voiture de prestige au milieu des années 70. La Seville de 1980 s’inscrit dans cette continuité en adoptant une ligne de coffre inspirée des Van den Plas et des Rolls-Royce Phantom et Silver Dawn classiques.
    Parallèlement, Lincoln a produit à la même époque une version assez baroque de sa Continental, avec malle anglaise, tandis que Chrysler proposait une Imperial aux lignes tirées au cordeau, adoptant elle aussi une malle anglaise et déclinée en limousine.

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