Chevrolet Tahoe 2016, mon coup de coeur moderne

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Chevrolet Tahoe 2016, mon coup de coeur moderne

Bien que je sois un grand nostalgique, je reconnais que les constructeurs américains continuent à nous vendre du rêve. Quand les clins d’œil au passé sont nombreux, je tombe encore plus sous le charme. C’est le cas avec le dernier Chevrolet Tahoe.

Depuis tout gamin, je bave sur les énooormes SUVs américains. Imaginez un môme dont la tête ne dépasse pas leur capot. Dans un monde idéal, je me voyais avec une ancienne pour le fun et un SUV récent pour aller au boulot et faire les courses chez Carrouf. Un Tahoe/Suburban (les tout carrés des années 1990) de General Motors aurait très bien fait l’affaire. Leur allure inspirait la robustesse, sans en faire trop. La génération suivante lancée fin 2000 en reprenait les grandes lignes avec davantage d’arrondis, histoire de bien marquer la rupture avec les années 1980-1990.

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Le Tahoe 1995-1999 était une alternative au Suburban – plus long – sans sacrifier les 5 portes.

Il faudra attendre l’année modèle 2007 pour constater un vrai changement de cap sur le plan esthétique. Ce ne sera pas du goût de tout le monde. Les chromes se font plus discrets et l’avant perd sa fameuse signature avec l’adoption d’un bloc phare unique en lieu et place des « double-phares ». A bord, tout est aménagé comme dans une berline. On ne retrouve plus cette ambiance à mi-chemin entre un utilitaire et un SUV. On se croirait dans une Impala de la même période. Ça manque cruellement de personnalité et… de qualité de finition.

L’identité du Tahoe retrouvée

Alors que je pensais le duo Tahoe/Suburban condamné à renier ses origines, GM présente l’année modèle 2016. Après une traversée du désert de presque 10 ans, je retrouve enfin le SUV que j’ai tant aimé ! L’énorme calandre chromée est de retour, tout comme les blocs de phares séparés par un discret filet de chrome. Ces nouveaux phares en forme de boomerang renforcent l’allure dynamique de cette nouvelle génération. Pas de grande révolution à l’arrière depuis 2007. On fait dans le sobre et ça marche très bien.

Dans l’habitacle, en revanche, on sent une réelle progression en terme de qualité ! On ne peut pas reprocher au Tahoe de ressembler de plus en plus à une berline de luxe, le but étant de le faire monter en gamme aujourd’hui et renier ses origines utilitaires. Fini l’aspect un peu cheap de la génération précédente, ce tableau de bord a de la gueule ! Le levier de vitesses au volant est toujours conservé, ce qui en fait le dernier SUV américain dans cette configuration (avec ses homologues GMC Yukon/Cadillac Escalade) !

Valeurs sûres conservées

Quand on démarre la bête, ce n’est pas un V6 Quadruple Turbo qui rugit (encore un peu de sursis) mais un V8 5,3l EcoTec de 355 chevaux (pour 519 Nm de couple). Aaaahhhhhh j’aime quand « Eco » rime avec « chevaux ». Une telle cavalerie en fait le 2ème Tahoe le plus puissant jamais produit. J’aurais aimé qu’il fasse mieux partout mais la génération précédente était aussi disponible en V8 6,2l – encore présent sur les GMC Yukon et Cadillac Escalade – développant près de 400 chevaux. Disons qu’il est plus performant que ses prédécesseurs, à cylindrée équivalente. Et c’est déjà pas mal. Persuadé que le Tahoe s’était converti à la coque autoporteuse depuis 2007, j’apprends que la coque est toujours séparée du châssis (body-on-frame) !

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La génération 2007-2014 ne m’avait pas franchement convaincu.

La firme au noeud pap’ aurait-elle conçu le meilleur Chevrolet Tahoe qui soit ? Ne l’ayant pas essayé, je peux pas en juger pleinement mais faut dire que sur le papier, il envoie du pâté ce nouveau Tahoe.

Et vous, qu’est ce qu’il vous inspire ce Tahoe 2016 ?

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