Buick Skylark 1970 : premier trajet sur autoroute

Buick Skylark 1970 : premier trajet sur autoroute

Avant de me lancer dans une grosse révision, je me suis dit que ce serait pas du luxe de connaître un peu mieux cette Buick en passant enfin le troisième rapport ! Un moyen de déceler (peut être ?) d’autres défauts.

Ni une, ni deux, cette rare journée ensoleillée était l’occasion idéale pour emmener ma Buick Skylark sur l’autoroute. 2-3 coups d’accélérateur pour faire remonter le sans plomb et le V8 350 rugit dès que je tourne la clé. Le ralenti est haut et une épaisse fumée de condensation s’échappe de la ligne d’échappement. J’enclenche la marche arrière et recule avant d’inonder le garage d’une forte odeur de carburant. Comme à son habitude, la boite est très réactive, même à froid. Chaque rapport sélectionné via le levier au volant s’enclenche instantanément. Après un petit temps de chauffe, le ralenti diminue et la fumée se disperse. C’est parti !

Engoncé dans ma large banquette, posé sur une suspension extra moelleuse, je suis déconnecté du bitume. Même la direction – ultra assistée comme d’habitude – se manipule avec une telle aisance qu’on ne sent pas une seconde le poids de l’auto… sauf quand la vitesse grimpe ! En effet, je m’aperçois très vite que la Skylark est équipée d’une direction à assistance variable. Autrement dit, plus tu vas vite, plus elle se durcit pour une conduite plus sûre. En ville, la boite automatique fait le job à merveille, rendant la conduite des plus « smooth » et le rayon de braquage hyper généreux permet de manœuvrer aisément dans un mouchoir de poche.

Sans surprise sur des trajets urbains, il ne me restait plus qu’à tester le comportement de la Buick sur l’autoroute. Suivez moi pour cette étape cruciale dans la vidéo ci-dessus !