Dites bonjour au Tradimètre !

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Dites bonjour au Tradimètre !

Une nouvelle notation apparaîtra sur les futurs essais du blog mais pas question de juger des véhicules passion comme des biens de consommation.

Je n’ai franchement jamais aimé l’idée d’évaluer une voiture ancienne ou exotique sur ses qualités et ses défauts, la juger comme on jugerait le dernier break Renault dans Autoplus. Ça c’est bien, ça c’est moins bien, on aurait préféré voir ça… Une auto de ce genre s’apprécie autant pour ses qualités intrinsèques que pour l’ambiance qu’elle dégage, les sensations qu’elle procure ! Certains défauts peuvent même faire leur charme, d’autant plus quand ils créent une certaine rupture avec les modèles actuels ou qui font partie de notre quotidien. Bien-sûr, on ne reste pas aveugle pour autant et un défaut ultra gênant mérite d’être précisé. Ce n’est cependant pas l’objet de cette nouvelle notation !

Mesurer le degré de tradition

Le Tradimètre (marque déposée à l’internationale par SoapCars) est la moyenne de 4 notes qui jugent le degré de fidélité aux attributs qu’on aime associer aux voitures américaines classiques. En d’autres termes, un véhicule qui obtient 10/10 au Tradimètre est très ancré dans la tradition – et fera le bonheur des nostalgiques – tandis qu’un autre proche de 0 est tellement innovant qu’il n’a aucun héritage commun avec une américaine à l’ancienne comme on les aime. Cette note globale n’a donc pas pour but de desservir directement tel ou tel modèle mais juste d’en évaluer son degré de tradition.

Les critères d’évaluation

Les 4 notes qui permettent d’établir la moyenne reprennent des arguments qui nous font souvent craquer pour les voitures américaines. Le Kitschomètre évalue le niveau de détails désuets qu’on adore, que ce soit dans l’esthétique, l’équipement ou l’ambiance générale. Le Confort prend en compte le niveau de moelleux des assises et des suspensions, à l’avantage des grandes berlines ! Le Couplomètre mesure – comme son nom l’indique – l’efficacité du couple moteur ou cette facilité à grimper des côtes ou à doubler un camion. Pas de jugement sur le 0 à 100, le 1/4 de mile car, à part sur les muscle cars, la priorité dans la conception de la plupart des moteurs américains était le couple suffisant pour un confort d’usage minimum. Enfin, il y a la Mélodie de la mécanique, le doux ronron du moteur qui conduit pas mal de gens au V8. Avec leur ligne d’échappement d’origine, certains modèles sont ultra feutrés et on entend le V8 qu’en le faisant monter dans les tours tandis que certains muscle cars sont conçus dès l’usine pour les entendre démarrer à l’autre bout de la ville.

Toutes ses notes se basent sur mon ressenti à l’essai et non pas sur des chiffres ou critiques faites dans tel ou tel magazine. Les chiffres ne sont pas toujours révélateurs. Exemple fait avec l’essai d’une Pontiac Trans Am 1979 dont le V8 – non modifié – paraît encore plus coupleux que les chiffres l’annoncent. L’article sera en ligne cette semaine !

1 Commentaire

  • McCloud
    6 septembre 2016

    EXCELLENT ! Voilà qui ravira les amateurs de vraies américaines.

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