Pourquoi on aime les voitures américaines classiques

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Pourquoi on aime les voitures américaines classiques

1. Le look

Qu’on aime les voitures américaines ou pas, il faut quand même avouer que leur aspect massif et totalement exotique (pour des non américains) ne laisse pas indifférent. Des ailes pointant vers le ciel des Cadillac fifties aux énormes armoires à roulettes chromées (dites « razor edge ») des années 1970, chaque époque a eu son lot de chromes et de fantaisie. Plus exubérantes en plein boom économique américain (1950-1960) et plus sobres après les crises pétrolières, les productions automobiles du pays de l’oncle Sam ont néanmoins fait – et font toujours – rêver petits et grands.

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Couleurs punchy et lignes fluides durant les sixties

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Dessin très anguleux des Cadillac Eldorado au beau milieu des années 1970

2. La mélodie

Les moteurs V8 ultra diffusés et chers aux américains produisent une sonorité toute particulière, à donner des frissons. Ce « glouglou » perceptible au ralenti, ce vrombissement rageur qui sort de l’échappement à la moindre accélération… Autant de détails qui donnent aux mécaniques américaines cette saveur si particulière. Pas de ségrégation pour autant, de nombreux 6 cylindres offrent également une sonorité très appréciable.

3. Le confort

Coutumier des longs voyages en voiture, l’américain moyen avait droit très tôt à des standards de confort peu connus en Europe, si ce n’est sur des modèles haut de gamme. La direction et les freins assistés, la climatisation, la boite de vitesses automatique, les vitres et sièges électriques et tout un tas d’équipements existent déjà depuis les années 1950 sur les voitures américaines et deviennent des « classiques » dans les années 1970. Sans compter la multitude de petits gadgets (porte gobelets, fermeture du coffre électrique, frein de parking automatique…) pour devancer la concurrence et faire la différence auprès du client. Le confort à l’américaine comprend aussi les suspensions ultra moelleuses donnant l’impression de flotter sur la route. Une invitation au voyage… Et à la sieste pour les passagers.

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Coloris variés, options électriques à foison, banquettes king size avec accoudoirs. De vrais palaces roulants.

4. Le couple

On a beau être dans une voiture âgée, on ne se sent jamais à la traine dans le trafic actuel, notamment quand il s’agit de dépassements ou démarrages en pentes fortement inclinées. Le couple camionnesque de la plupart de ces cylindrées sort d’à peu près toutes les situations, et avec aisance grâce a la boite automatique et son kickdown (passage du rapport inférieur après coup sec sur l’accélérateur), très fréquents sur les américaines.

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Les 6 en ligne et V8 américains offrent souvent assez de couple pour parer à toute difficulté.

5. L’entretien

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, entretenir une voiture américaine ancienne s’avère souvent bien moins cher et bien moins fastidieux qu’une voiture européenne récente. La mécanique et l’électrique embarqués sont souvent très basiques et il suffit d’une bonne revue technique pour permettre à n’importe quel bricoleur de faire à peu près tout. Avant l’arrivée massive de l’électronique sur de nombreux modèles dans les années 1980-1990 (selon les modèles), la plupart des voitures américaines étaient – comme en Europe – pensées pour durer et être entretenues facilement par leur propriétaire. Mais même certains gadgets électriques paraissant ultra sophistiqués peuvent s’avérer d’une grande simplicité une fois démontés. Les compartiments moteur sont souvent bien spacieux, offrant un accès aisé aux différents composants mécaniques. Enfin, les pièces se trouvent encore très facilement à bons prix.

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Les voitures américaines classiques se révèlent souvent simples à entretenir.

Bien d’autres arguments sont probablement manquants. On a tous une bonne raison d’aimer les voitures américaines et les adjectifs pour les qualifier ne manquent pas.

Texte: Exapart / Photos: Exapart

1 Commentaire

  • pierrro
    22 janvier 2018

    N°6 : Les dimensions
    En particulier les dimensions des voitures full-size. En Europe, il n’y avait que Rolls-Royce et Bentley qui fabriquaient des voitures aussi grandes, mais vendues à des prix inabordables. Alors que les constructeurs américains visaient la classe moyenne avec leurs full-size. Autrement dit, il n’y avait pas l’équivalent en Europe.
    Et peut-être en n°7, la consommation excessive d’essence de ces mêmes full-size. Même si c’est bien sûr un inconvénient de ces voitures, c’est aussi la marque d’une époque révolue, celle de l’essence bon marché. Ce qui en fait des voitures témoins de leur époque.

    Excellent blog.

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